Tu Me Corresponds Francis Cabrel Sous la lune, quelques unes de mes pensées se défont, elles m´echappent, elles se drapent, dans leur manteu de saison, j´imagine qu´elles terminent, leur course au bond de ton balcon, on devrait correspondre, puisque tu me corresponds. Que deviennent mes poèmes, quand ils prennent l´horizon, où partent toutes ces cartes, qui se décrochent de mes cloisons, certaines me reviennent un peu plus troublée que de raison, on devrait correspondre, puisque tu me corresponds. Si je savais tourner, autour de la terre, si je savais comment faire, si j´avais ce don. Je me collerai contre, tes volets de fer, j´y resterai tant, qu´a faire pour de bon. Sous le fluide qui les guide toutes mes pensées s´en vont, j´peux pas croire qu´elles s´egarent avant d´avoir trouvé ta maison. Je présume qu´elles y allument toutes les lampes de ton salon, on devrait correspondre, pusque tu me corresponds. Je pensais tenir sous contrôle, tout mon cortège d´envies, et je vois bien qu´à tour de rôle, chacune d´elle s´enfuit, en longue porteé de coroues, qui partent pour leur plus beau rôue, s´enrouler à tes épaules, comme tout ce que j´ecris. On devrait correspondre. Si je savais tourner, autour de la terre, si je savais comment faire, si j´avais ce don. Je me collerai contre, tes volets de fer, j´y resterai tant, qu´a faire pour de bon. Sous la lune, quelques unes de mes pensées se défont, elles s´elèvent et mon rêve à tes lèvres loin se confond, quelle chance quand j´y pense, je suis sûr qu´il danse à ton front, on devrait correspondre, puisque tu me corresponds. On devrait correspondre, puisque tu me corresponds. On devrait correspondre, puisque tu me corresponds.